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EN BREF
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Le réchauffement climatique est une crise environnementale sans précédent qui s’intensifie à un rythme alarmant. En 2024, la température moyenne mondiale a dépassé le seuil de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, un jalon critique fixé par l’Accord de Paris. Ce bilan met en lumière les conséquences pressantes de ce phénomène sur notre planète, ainsi que les défis colossaux qu’il pose à nos sociétés. Face à ces enjeux environnementaux, il est essentiel d’évaluer l’ampleur des changements déjà en cours et d’envisager des solutions viables pour atténuer leurs impacts.
Le Bilan Positif des Énergies Renouvelables en 2024
L’année 2024 marque un tournant significatif dans le domaine des énergies renouvelables, avec des avancées notables qui redessinent le paysage énergétique mondial. Pour la première fois, la production d’électricité à partir des énergies renouvelables a dépassé celle générée par le charbon à l’échelle planétaire. Cette évolution est principalement due à la chute continue des coûts de production des technologies vertes, rendant l’énergie solaire et éolienne plus compétitives. Par exemple, la Chine, qui a largement investi dans le solaire, observe une expansion continue de ses capacités. Ainsi, la transition vers des sources d’énergie moins polluantes commence à se matérialiser de manière tangible, bien que des efforts supplémentaires soient nécessaires pour atteindre des objectifs de décarbonation à long terme.
De plus, les émissions de gaz à effet de serre (GES) en Chine semblent avoir atteint un pic en 2023, un tournant encourageant dû à l’augmentation de la production d’électricité renouvelable. Au Canada, des données récentes révèlent une baisse de 0,9 % des émissions de GES, un seuil jamais atteint depuis 1997. Ces résultats indiquent enfin un mouvement vers des pratiques plus durables, renforçant l’importance de l’engagement collectif pour l’environnement et la nécessité pressante d’investir massivement dans la recherche et l’innovation technologique pour freiner le réchauffement climatique.
Un tournant dans la transition énergétique
En 2024, nous avons assisté à un changement significatif dans le domaine de la production d’électricité, avec les énergies renouvelables qui ont finalement surpassé le charbon en termes de production mondiale d’énergie. Ce changement ne se limite pas à une simple tendance, mais marque une étape cruciale dans la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, les coûts de production des énergies renouvelables, tels que le solaire et l’éolien, continuent de diminuer, rendant ces sources d’énergie de plus en plus compétitives par rapport aux combustibles fossiles. Cette dynamique est particulièrement visible en Chine, où un boom dans le secteur solaire a été observé, avec des investissements massifs visant à accroître la capacité de production.
Une autre donnée importante est le plateau des émissions de gaz à effet de serre en Chine, qui a atteint un pic en 2023. Les données préliminaires de 2024 suggèrent une tendance à la baisse, attribuée principalement à l’essor des énergies renouvelables. Parallèlement, le Canada a également enregistré une réduction des émissions de GES, avec des chiffres témoignant d’un déclin de 0,9 % par rapport à l’année précédente, une première depuis 1997. Plus impressionnant encore, la province du Québec a diminué ses émissions de plus de 3 millions de tonnes, représentant 7,2 % de moins depuis 1990. Ces exemples soulignent non seulement les progrès réalisés, mais démontrent également qu’il est possible d’élaborer des politiques efficaces en matière de réduction des émissions.
Il est pertinent de noter que l’électrification des transports contribue également à cette tendance positive, avec une baisse des ventes de véhicules à essence et une adoption croissante des véhicules électriques. Approximativement 5 % des ventes de véhicules dans 31 pays ont déjà été réalisés par des modèles électriques ou hybrides, indiquant un changement significatif dans le choix des consommateurs. Cette transition, bien qu’encourageante, doit être abordée avec prudence, car le seuil de 1,5 °C de réchauffement continue d’être une préoccupation omniprésente, menaçant d’induire des conséquences irréversibles si des actions immédiates et significatives ne sont pas entreprises.
Des avancées encourageantes pour le climat en 2024
Les renouvelables versus le charbon
Lors de l’année 2024, une évolution significative a émergé sur la scène mondiale : la production d’électricité à partir des énergies renouvelables a surpassé celle du charbon dans de nombreux pays. Ce changement est le fruit d’une constante diminution des coûts associés à ces énergies vertes. En particulier, le secteur solaire a connu une expansion fulgurante, notamment en Chine, qui est désormais un leader dans le domaine.
Un témoignage provenant d’un acteur clé de l’industrie solaire souligne : « Les coûts sont devenus si compétitifs que même les pays traditionnellement dépendants du charbon commencent à explorer les options renouvelables. » Cela traduit une transition intéressante vers un avenir plus durable.
- Investissement accru dans les infrastructures d’énergies renouvelables.
- Sensibilisation croissante des consommateurs et des entreprises sur l’importance de choisir des sources d’énergie propres.
- Politiques gouvernementales favorables aux énergies renouvelables.
- Partenariats internationaux pour le développement des technologies vertes.
Chacun de ces éléments illustre à quel point les énergies renouvelables peuvent offrir une alternative viable face à une crise climatique sans précédent.
Émissions et performances des grands pollueurs
Les statistiques indiquent une stabilisation des émissions de gaz à effet de serre (GES) en Chine, avec un pic atteint en 2023, sur le chemin d’un déclin prévisible en 2024, grâce à une augmentation de l’énergie éolienne et solaire. En parallèle, le Canada a enregistré une baisse de 0,9 % de ces émissions, un revirement significatif depuis 1997.
Expliquant la situation, un expert souligne : « Cela représente non seulement une victoire sur le plan des politiques environnementales, mais également une opportunité pour d’autres pays de suivre ce modèle. » De ce fait, une dynamique positive s’installe pour réduire l’empreinte carbone à l’échelle mondiale.
- Engagements gouvernementaux pour réduire significativement les GES.
- Adoption de technologies vertes dans les secteurs industriels.
- Collaboration entre provinces pour des initiatives environnementales.
- Éducation et sensibilisation des citoyens aux choix durables.
Cela démontre que le changement est non seulement possible, mais également entrepris activement.
Transitions vers des transports durables
La tendance mondiale vers l’électrification des transports se renforce. Les ventes de véhicules à essence diminuent au profit des véhicules électriques, qui ont atteint plus de 5 % des ventes dans 31 pays, signalant un tournant dans les habitudes de consommation.
Pour illustrer cette transition, une étude récente d’un club automobile souligne : « De plus en plus de consommateurs prennent conscience des coûts environnementaux associés aux véhicules traditionnels. » Cela offre également des opportunités aux startups qui innovent dans le secteur.
- Subventions gouvernementales pour l’achat de véhicules électriques.
- Développement d’infrastructures pour le rechargement des véhicules.
- Campagnes de promotion pour une mobilité durable.
- Partenariats entre entreprises pour le partage et l’amélioration des technologies de transport.
Ces actions ne font qu’accroître le besoin d’une transition en douceur vers un futur moins dépendant des énergies fossiles et plus en phase avec les besoins environnementaux.
Bien que 2024 ait été une année marquée par des températures élevées, elle a également apporté des nouvelles positives pour le climat. Bien qu’il reste encore un long chemin à parcourir, ces progrès constituent un pas significatif vers un avenir plus durable.
Les renouvelables déclassent le charbon
En 2024, la production d’électricité via les énergies renouvelables a sans doute dépassé celle provenant du charbon. Cette tendance est favorisée par la baisse continue des coûts de production, rendant les énergies renouvelables plus compétitives. En particulier, le solaire connaît une croissance significative, notamment en Chine.
Lisez l’article « L’énergie solaire en plein boom »
Les émissions de la Chine plafonnent
PHOTO OLIVIA ZHANG, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Fumée s’échappant d’une usine de traitement du charbon à Hejin, dans la province du Shanxi.
Des indications montrent que les émissions de gaz à effet de serre de la Chine ont atteint un pic en 2023, atteignant cette limite plus tôt que prévu. Cette stagnation pourrait évoluer vers une légère diminution en 2024, grâce à l’essor de l’électricité générée par l’énergie éolienne et solaire.
Lisez un article de l’Agence Science-Presse
Les émissions du Canada commencent à baisser…
PHOTO JENNIFER GAUTHIER, ARCHIVES REUTERS
Des camions sur une autoroute de Surrey, en Colombie-Britannique.
Une baisse de 0,9 % des émissions de GES a été observée au Canada en 2023 par rapport à l’année précédente, une première depuis 1997. Les émissions sont désormais en dessous de 700 mégatonnes.
Lisez l’article « Les émissions du Canada baissent à leur plus bas niveau depuis 1997 »
Et celles du Québec encore plus
PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE
Les émissions de GES du Québec ont diminué en 2022 par rapport à 2019.
Au Québec, les émissions de GES ont chuté de plus de trois millions de tonnes en 2022 par rapport à 2019, ce qui représente une diminution de 7,2 % depuis 1990, atteignant une réduction de 19 % si l’on considère le marché du carbone.
Lisez l’article « Québec a atteint la moitié de sa cible de réduction »
La vente de véhicules à essence en baisse
PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
Véhicule électrique branché à une borne, à Montréal.
Le passage aux véhicules électriques s’intensifie alors que les ventes de voitures à essence décroissent. À la fin de 2023, les véhicules électriques et hybrides ont atteint plus de 5 % des ventes dans 31 pays, marquant ainsi le début d’une adoption massive.
Lisez l’article « L’ère des véhicules électriques est arrivée »
En 2024, les températures mondiales ont franchi le seuil alarmant de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle, représentant un tournant décisif dans le contexte du réchauffement climatique. Les chiffres montrent des avancées notables, telles que le déclin des émissions de gaz à effet de serre en Chine et au Canada, ainsi qu’une croissance significative de l’utilisation des énergies renouvelables. Ces évolutions, bien que positives, demeurent insuffisantes face à l’ampleur du défi climatique.
Le passage au-delà de ce seuil critique n’est pas qu’un simple un indicateur ; il représente un appel urgent à l’action. La transition vers une économie décarbonée doit s’accélérer, avec une attention particulière sur l’électrification des transports et la réduction des dépendances aux combustibles fossiles. Les réponses politiques et sociétales doivent s’intensifier pour envisager des solutions durables qui protégeront notre planète et ses écosystèmes.
Une réflexion sur nos comportements individuels et collectifs est nécessaire, tout comme le besoin d’une mobilisation globale. Les engagements pris à l’échelle internationale doivent être suivis d’actions concrètes. À mesure que les défis se multiplient, il est clair que chaque effort compte pour limiter l’avenir climatique incertain de notre planète.
